Pap Ndiaye ministre de l’EN ?…

Pas très content de la nomination de Pap Ndiaye à la tête de l’Education Nationale.
J’ai écouté cet homme présenter ses idées sur France Culture il y a quelques années, ça m’a pas plu. J’ai lu son rapport commandé par l’Opéra de Paris en vue d’une plus grande représentation de la diversité dans ses rangs1, je l’ai trouvé biaisé par son analyse racialiste.
Oui, j’ai fait l’effort de lire ce rapport de 43 pages parfois nébuleuses, mais je ne voulais pas juger un wokiste sur des « on dit », mais sur pièce.
Un homme comme lui à la tête de l’EN, c’est un mauvais choix, un symbole envoyé aux forces centrifuges qui cherchent à péter mon pays.

Cela dit, rappelons que ce n’est pas de symboles dont l’école a besoin, mais de moyens.
Ses problèmes se résument tous à un seul chiffre : 25 élèves par classe dans le primaire, c’est trop, et c’est indigne d’un pays moderne qui devrait prôner l’excellence.
J’oubliais… la France n’est pas un pays moderne.
15 élèves maxi pour prendre en compte la spécificité de chacun d’entre eux, leur diversité en vue d’une meilleure intégration, car pour moi, un pays doit intégrer, il n’a pas à inclure ni à assimiler. La particularité de l’intégration tient dans le fait qu’elle pointe les deux faces d’une même médaille :

un individu intègre un pays, un pays intègre un individu, le tout se faisant dans une réciprocité de dons et d’abandons.

.

Suite à la nomination du gouvernement Borne, mon attitude pour les législatives se précise :
Six listes se présentent dans ma circonscription. Je vais virer les listes RN, NUPES et Ensemble (quelle appellation marketing !) et je voterai, au hasard, pour une des trois listes qui restent : Les Républicains, Lutte Ouvrière ou le Parti Animaliste. Je voterai en pointant mon doigt tour à tour sur chacune d’elle sur l’air de la comptine « Un petit cochon pendu au plafond… »
Voici, voilà, je suis content de pouvoir rester cohérent avec mon idée du N’import’ nawak.2


1 Le besoin de diversité à l’Opéra se comprend. Cependant, je vais rester très technique et dire que la danse académique qui y est donnée a des contraintes qui dépassent la volonté d’exclure qui lui est reprochée.
Le Ballet étant par excellence l’art de la synchronicité (ou de la rupture de cette synchronicité qui doit donc préexister), la variété des corps peut être difficile à gérer pour un chorégraphe du répertoire classique et académique. Il ne s’agit pas seulement de couleur de peau, de grain de peau, mais aussi de tailles, de courbes et de rondeurs. Faut-il voir, dans les critères retenus, une volonté d’exclure à tout prix, ou bien une simple volonté d’homogénéiser des éléments pour permettre au regard du public de s’attacher à un tout ?
Si on considère que les corps de Ballet sont des machines à exclure, alors il faut aller au bout de son raisonnement et admettre que les critères de sélection n’ont rien d’exclusivement racistes. Ils sont aussi grossophobes, petitophobes, grandophobes, roussophobes, sociophobes, que-sais-je-encore-phobes.
Peut-être faut-il laisser le corps de Ballet de l’Opéra de Paris vivre sa vie académique et faire en sorte qu’émergent d’autres initiatives où la diversité des corps peut trouver sa place et donner une âme.
A ce sujet, le travail de ma propre nièce est intéressant… mais je n’en dirai pas plus parce que j’ai décidé de rester anonyme 🙂

2 Correction fin mai : je viens d’apprendre qu’une liste PRG/Gauche républicaine se présente dans ma circonscription. C’est très bien, voilà où ira mon vote du premier tour. Au deuxième, j’irai voter blanc.

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