Make Tomainia Great Again

On dit que l’Histoire ne repasse jamais les plats, mais enfin, quand je visionne cette scène, je trouve qu’il y a comme du déjà-vu.
Teignez les cheveux de Chaplin en orange, collez-lui la bouche molle d’un enfant mal sevré, et vous reconnaitrez notre Néron des temps modernes.
Plissez un peu vos yeux et vous verrez que le conseiller qui parle à Adénoïd Hynkel ressemble beaucoup au « bouffon sous kétamine » décrit par le sénateur Claude Malhuret. Bouffon qui parle à l’oreille de sa mule et lui susurre du « Caesar », du « king of the world » et promet à ce libidineux un pays, Tomainia, débarrassé de « brunettes » remplacées par des « aryan blondies »
La scène est tout empreinte de ce tragicomique qui nous envahit à présent et qui nous fait balancer entre le grotesque et l’horreur.

Bref.
Je résume : Un traitre sous kompromat, un bouffon sous kétamine et le tsar du Kremlin. Un nouveau KKK.
Un trio toxique, viriliste et maffieux.

Eh bien, à présent, il va falloir sérieusement penser à l’Europe et se rappeler qu’une zone riche qui n’a pas de défense passe pour un appétissant troupeau à dévorer ou à se partager.
Nature et ordre des choses.

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Pour parler d’autre chose et pour dire comment je vois la psyché et l’hubris d’Elon Musk, je ne peux pas m’empêcher de penser que son geste puéril relève plus d’un Buzz l’éclair disant « To Infinity and beyond ! » que d’un salut nazi clairement assumé.

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