Ben oui

D’abord, tu écoutes Enki Bilal.

https://www.facebook.com/cavousf5/videos/359775566561054

Ensuite, tu lis ce que j’en pense.

Parce que je suis d’accord avec lui.

Le terme « islamophobie » est une escroquerie intellectuelle, un cheval de Troie qui ronge ta pensée de l’intérieur. En terme informatique, on parlerait de worm pour désigner ce processus insidieux qui s’infiltre et se duplique dans ton ordinateur et celui de tes copains pour les pourrir de l’intérieur.
(Je veux rendre hommage ici à Caroline Fourest qui se bat contre cette gangrène de la pensée depuis si longtemps !)

D’accord encore avec Enki Bilal lorsqu’il dit que beaucoup de nos penseurs se sont volontairement aveuglés pour ne pas voir la montée de l’islam actif.
Moi, je parle bien d’islam en reprenant l’idée d’un intellectuel algérien des années 90 qui, je crois, a payé de sa vie les années de plomb, les années noires traversées par ce pays : l’islamisme, c’est l’islam en marche ; l’islam, c’est l’islamisme au repos.
L’islamisme, c’est le principe actif. L’islam, c’est son excipient.
Pour le dire autrement, il n’y a pas de différence de nature entre l’islam et l’islamisme, il n’y a qu’une différence de degré.

Pour finir sur ce que dit Enki Bilal, oui, une guerre civile est malheureusement envisageable ou, pour être plus optimiste, une coexistence plus ou moins pacifique entre deux populations dont l’une exclurait systématiquement l’autre, à bas bruit, tout simplement parce qu’elle s’exclut elle-même.

N’oublie jamais qu’en tant qu’idéologie, l’islam est un suprémacisme qui se résume au projet suivant : Toute la Terre appartient à Allah ( et le travail des musulmans qui prennent leur religion au sérieux, c’est de la lui rendre).
N’oublie jamais que la foi peut faire vriller l’esprit du plus raisonnable, j’ai payé pour le savoir.

Et s’il te prend l’envie de me trainer dans la boue parce que je parle comme ça d’une religion, je te rappelle que je parle simplement d’une construction intellectuelle et non pas de femmes et d’hommes qui ont bien plus d’humanité que l’idéologie qui formate leur croyance. En tant qu’êtres humains plein de coeur, ils sont ce qu’ils sont malgré l’islam, et non grâce à lui.

Voilà. Si tu ne veux pas voir cette réalité qui saute aux yeux ici, ailleurs, partout, c’est ton droit. On n’amène pas boire un âne qui n’a pas soif.
Et puis, il y a bien longtemps que j’ai compris que je prêche dans le désert.

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